vendredi 19 avril 2013

khouribga !!!

KHOURIBGA

Ville marocaine Située à 120 km au sud-est de Casablanca. fondée par les colons français dans les années 
1920, Khouribga est une ville minière considérée comme la plus importante zone de production de phosphates au monde[réf. nécessaire]. L’Office chérifien des phosphates(OCP), la première entreprise publique du Maroc, exploite la zone minière et gère en partie les infrastructures sportives et sociales de la ville. En outre, Khouribga est connue par ses activités culturelles comme son organisation de festivals et de journées culturelles et artistiques. Khouribga est connue également par ses activités sportives, cela se manifeste par l'abondance des sections sportives (football, tennis, rugby à XV, golf, natation, handball, basketball, volleyball, karting, athlétisme...) la plupart de ces clubs sont soumis à l'Olympique Club de Khouribga(OCK) et le Hassania de Khouribga (HUSK).

Histoire

le nom de la ville vient, probablement, du mot arabe kharbaqua خربق qui veut dire, d’après les dictionnaires de l'arabe classique, se précipiter dans sa marche, mais aussi coupermorceler. Ce dernier sens renvoie, peut-être, au paysage anarchique des premiers chantiers d'extraction des phosphates.2« Comme un arbre géant, la ville de Khouribga puise ses ressources dans ses racines ». Le socle de Smaala constitue, en effet, le socle géologique du plateau des phosphates. La révolte de Oued Zem des berberes non arabisés et qui se revendiquent comme tels et l'insurrection des ouvriers de la mine d'Aït Ammar (Béni-Khirane) contre l'occupation donnent à la ville de Khouribga et sa province le statut de grande martyre.

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Découverte des phosphates

Philippe Morin, dans un rapport présenté en 1977 au COFRHIGEO, écrit ce qui suit: « En 1917, le commandant P. Bursaux, ancien collaborateur de Philippe Thomas en Tunisie et qui avait dirigé les exploitations de Metlaoui et la Cie du chemin de fer de Gafsa à Sfax, fut chargé d'une étude, en particulier du tracé de la voie ferrée militaire de Casablanca a Oued-Zem. Il reconnut à cette occasion la nature phosphatée du prétendu "sable" dont les officiers se servaient pour la construction des baraquements d'Oued-Zem. Des travaux par puits et galeries furent entrepris ; faits à la main... en traversant la dure et puissante "dalle à Thersitées", ils mirent en évidence quatre couches de phosphate à haute teneur. Devant l'importance de ce gisement, Lyautey fonda, le 7 août 1920, l'office chérifien des phosphates, dont les premiers travaux débutèrent en 1921.
Si l'historique de ces découvertes au Maroc -- qui a été excellemment retracé par Alfred Beaugé (1935) et par Pierre Despujols (1936) --est bien connu, certains faits restent encore insoupçonnés et mériteraient sans doute des recherches plus approfondies. C'est ainsi que notre confrère Henri Salvan m'a signalé qu'en 1899, deux géographes allemands, Theobald Fischer et Joachim von Pfeil, qui exploraient la plaine de la Chaouïa et les plateaux de Khouribga avaient observé et décrit des sédiments "sableux" dans la région d'Oued-Zem, recouverts par une formation calcaire (la "dalle à Thersitées"), mais sans soupçonner qu'il s'agissait là de phosphate de chaux du gisement des Oulad-Abdoun, le plus riche et le plus continu du Maroc, et non des placages résiduels qui s'échelonnent sur le flanc nord du Haut Atlas, dont Brives reconnaîtra plus tard la nature.
Ce fait est d'autant plus intéressant à relever que la démonstration spectaculaire de Guillaume II à Tanger (31 mars 1905), la célèbre mission de prospection des frères Mannesmann, pourtant menée avec des moyens considérables, ne débuta qu'en 1906, enfin l'incident d'Agadir (1er juillet 1911) furent des événements postérieurs à la mission Fischer-von Pfeil et montrent à l'évidence l'intérêt particulier de l'Allemagne pour le Maroc au début du XXè siècle. » 

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